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Sondage Angus Reid sur l'utilisation des antibiotiques : résultats nationaux et différences régionales

Sondage auprès des médecins

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Le sondage Angus Reid auprès des médecins a été effectué entre le 17 janvier et le 4 février 2000 et a comporté 200 entrevues réalisées avec des omnipraticiens canadiens recrutés au hasard. Ce sondage avait pour objectif d'enquêter sur l'attitude des médecins à l'égard des antibiotiques; on voulait ainsi déterminer si des changements importants s'étaient produits au cours des 3 dernières années. Cette période coïncide avec la mise en œuvre de programmes d'information par le PNIA depuis sa création en 1996.

Principales constatations :

  • En ce qui a trait aux symptômes respiratoires, 18 % des omnipraticiens ont indiqué que leurs patients ont moins souvent demandé des antibiotiques pour traiter des symptômes respiratoires au cours des 3 dernières années.
    • Parmi eux, à peine 7 % des médecins interrogés au Québec ont dit que leurs patients demandaient des antibiotiques moins souvent, contre 33 % des médecins sondés dans les provinces de l'Atlantique.
  • Par ailleurs, en ce qui concerne les symptômes respiratoires, 44 % des omnipraticiens ont précisé qu'au cours des 3 dernières années, les patients ont soulevé plus souvent la question de la résistance aux antibiotiques.
    • Les résultats allaient de 30 % au Québec (pourcentage le plus bas) à 63 % en Alberta (pourcentage le plus élevé).
  • En ce qui a trait à la compréhension, par les patients, de la différence entre les différents types d'infections, par exemple entre les infections virales et les infections bactériennes, 43 % des omnipraticiens ont indiqué que leurs patients ne comprenaient pas très bien la différence entre les deux.
    • À peine 23 % des médecins de la Saskatchewan et du Manitoba ont dit que les patients ne faisaient pas très bien la différence entre les infections virales et les infections bactériennes, comparativement à 65 % des médecins du Québec

(Toutes les données ont été recueillies dans le cadre du sondage omnibus Angus Reid réalisé auprès des omnipraticiens. Les données finales ont été pondérées afin de rendre compte de la répartition réelle entre les régions. Un échantillon de cette taille est associé à une marge d'erreur de +/- 6 %, 19 fois sur 20.)

Sondage auprès des consommateurs

Le sondage Angus Reid auprès des patients / consommateurs a été effectué entre le 26 janvier et le 1er février 2000 et a comporté des entrevues réalisées avec 1500 Canadiens. Ce sondage avait pour objectif d'enquêter sur l'attitude des consommateurs à l'égard des antibiotiques; on voulait ainsi déterminer si des changements importants s'étaient produits depuis le lancement du PNIA en 1996.

Principales constatations :

  • Lorsqu'on leur a demandé dans quelle mesure ils prenaient leur antibiotique jusqu'au bout, 76 % des consommateurs ont répondu qu'ils prenaient le médicament en entier même s'ils se sentaient mieux après quelques jours.
    • Pour l'ensemble du Canada, les résultats étaient très semblables et allaient de 71 % en Alberta à 82 % en Colombie Britannique (pourcentage le plus élevé).
  • Par rapport à trois années plus tôt, 55 % des consommateurs sont moins enclins à demander qu'on leur prescrive un antibiotique s'ils ont un rhume ou une grippe.
    • Ces résultats allaient de 36 % au Québec (pourcentage le plus bas) à 68 % en Colombie Britannique (pourcentage le plus élevé).
  • Interrogés à savoir si les antibiotiques* étaient utiles pour le traitement des infections virales, 54 % des consommateurs ont répondu à tort qu'ils étaient tout à fait ou plutôt d'accord avec le fait que les << antibiotiques sont utiles pour le traitement des infections virales >>.
    • On a obtenu un large éventail de réponses; ainsi, seulement 40 % des répondants étaient tout à fait ou plutôt d'accord avec cet énoncé en Colombie Britannique, contre 71 % des personnes interrogées au Québec (pourcentage le plus élevé).
      (*Remarque : Les antibiotiques sont utiles uniquement pour le traitement des infections bactériennes.)
  • Lorsqu'on leur a demandé si la plupart des rhumes et des grippes pouvaient être traités efficacement au moyen d'un antibiotique, 33 % des consommateurs ont répondu à tort que << la plupart des rhumes et des grippes peuvent être traités efficacement au moyen d'un antibiotique >>.
    • À l'échelle régionale, à peine 21 % des répondants de la Colombie Britannique ont affirmé à tort être tout à fait ou plutôt d'accord avec le fait que la plupart des rhumes et des grippes peuvent être traités efficacement au moyen d'un antibiotique, contre 50 % des répondants des provinces de l'Atlantique.

(Toutes les données ont été recueillies dans le cadre du sondage omnibus national Angus Reid. Des entrevues téléphoniques ont été réalisées entre le 26 janvier et le 1er février 2000 auprès de 1500 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Les données finales ont été pondérées en fonction des résultats du recensement de 1996. Aux fins de cette enquête, les répondants ont été exclus s'ils ne s'étaient pas vu prescrire un antibiotique au cours des 3 dernières années; on a ainsi obtenu un échantillon national de 921 personnes, ce qui donne lieu à une marge d'erreur de +/- 3,2 %, 19 fois sur 20.)

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