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Sondage Angus Reid auprès des consommateurs sur les antibiotiques
Le sondage Angus Reid auprès des consommateurs a été effectué entre le 26 janvier et le 1er février 2000 et a comporté des entrevues réalisées avec 1500 Canadiens. Ce sondage avait pour objectif d'enquêter sur l'attitude des consommateurs à l'égard des antibiotiques; on voulait ainsi déterminer si des changements importants s'étaient produits au cours des 3 dernières années. Cette période coïncide avec la mise en œuvre de programmes d'information par le PNIA depuis sa création en 1996.
Principales constatations :
- Soixante et un pour cent (61 %) des Canadiens ont indiqué qu'on leur avait prescrit un antibiotique au cours des 3 dernières années.
- Soixante-seize pour cent (76 %) de ces personnes ont dit que lorsqu'on leur prescrivait un antibiotique, ils le prenaient toujours jusqu'au bout, même s'ils se sentent mieux après quelques jours :
- 36 % d'entre eux disent finir complètement le médicament prescrit, car ils suivent les conseils du médecin ou du pharmacien, ou l'information inscrite sur l'emballage de l'antibiotique; et
- 12 % d'entre eux disent finir complètement le médicament prescrit, car les bactéries pourraient autrement développer une certaine résistance ou le médicament pourrait être inefficace.
- Parmi les consommateurs qui déclarent finir rarement (5 %) ou ne jamais finir complètement (5 %) le médicament prescrit, 66 % disent qu'ils interrompent le traitement ou qu'ils oublient de prendre leur médicament lorsqu'ils se sentent mieux.
(Toutes les données ont été recueillies dans le cadre du sondage omnibus national Angus Reid. Des entrevues téléphoniques ont été réalisées entre le 26 janvier et le 1er février 2000 avec 1500 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Les données finales ont été pondérées en fonction des résultats du recensement de 1996. Aux fins de cette enquête, les répondants ont été exclus s'ils ne s'étaient pas vu prescrire un antibiotique au cours des 3 dernières années; on a ainsi obtenu un échantillon national de 921 personnes, ce qui donne lieu à une marge d'erreur de +/- 3,2 %, 19 fois sur 20.)